Candidose génitale et ozonothérapie

 

Les mycoses sont des pathologies avec un retentissement important sur le quotidien. D’autant plus lorsqu’elles touchent les zones intimes.

La candidose vaginale (ou vaginite fongique) est une infection vaginale fréquente, due la majeure partie du temps à un champignon appelé Candida Albicans. Elle survient chez les femmes à tout âge, y compris chez l’enfant et les femmes enceintes. D’autres vaginites peuvent être causées par différents agents infectieux, mais elles seront traitées dans un autre article.

La flore vaginale (tout comme la flore digestive) est le résultat d’un équilibre entre plusieurs micro-organismes. Elle évolue et varie suivant l’âge, le cycle mais également la contraception prise par la femme (comme le DIU, soit le « stérilet ». Son intérêt est d’empêcher une agression de la muqueuse vaginale (tissu de revêtement) par des pathogènes extérieurs.

Actuellement, on estime que plus de la moitié des femmes connaîtront au moins 1 épisode de vaginite au cours de leur vie ! Il est donc important de savoir reconnaître les symptômes, de consulter un médecin si besoin, mais également de connaitre les causes possibles de cette pathologie afin d’adapter une hygiène de vie adaptée.

 

Dans quels contextes risque-t-on la candidose ?

 

Tout ce qui peut altérer l’équilibre de la flore vaginale peut entrainer la colonisation par un champignon. Ces éléments peuvent être entre autres une pathologie sous-jacente, comme le diabète, une immunodépression, un état physiologique nouveau, comme la grossesse, mais aussi des agents extérieurs au contact direct de la muqueuse, ou même certains traitements.

Il faut savoir que certaines femmes sont plus sensibles que d’autres, et connaitront plus d’épisodes au cours de leur vie.

 

Quels symptômes en résultent ?

 

Le symptôme principalement présent en cas de candidose vaginale est un prurit (soit une démangeaison) accompagné de leucorrhées, qui sont des écoulements vaginaux.

En situation non pathologique, la femme présente des leucorrhées sans que cela ne soit le signe d’une maladie. Cependant leur aspect peut orienter sur un déséquilibre et être annonciateur d’une pathologie, comme la vaginite.

Le prurit est souvent intense, avec un retentissement au quotidien très gênant.

Les leucorrhées sont blanches, épaisses, ressemblant à du « lait caillé. Elles sont remarquées par la femme mais aussi à l’examen réalisé par le médecin pour évoquer le diagnostic.

Il peut aussi exister une dysurie (douleurs lorsqu’on urine), une pollakiurie (augmentation du nombre de miction dans la journée, très courtes), mais aussi des dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels).

Notez que la contamination du partenaire est rare, mais il reste préférable de se protéger durant l’infection.

Si vous pensez à ce diagnostic vous concernant, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

 

Comment la traiter avec l’ozonothérapie ?

 

Le traitement de la vaginite candidosique prend en compte plusieurs dimensions.

Dans un contexte d’infections récurrentes plus particulièrement mais pas seulement, il est important de boire assez, de ne pas se retenir si possible dès l’envie d’uriner, et si possible d’aller aux toilettes après un rapport.

Le traitement médicamenteux comprend souvent un traitement local à appliquer, en crème ou en ovule, qui contient un antifongique.

En complément ou en alternative de la crème, il est possible d’utiliser une huile ozonée, qui a une action anti-fongique, anti-bactérienne, anti-viral mais qui permet également un renforcement du tissu muqueux, sans l’agresser. Son application est identique aux produits proposés habituellement.

 

huile ozonée pour le corps

Huile ozonée 600IP pour une application                                          locale